Superbe opening title de l’artiste Lutz Lemke pour la série Dark

La série allemande Dark, produite par Netflix, les co-créateurs Baran bo Odar et Jantje Friese présentent un thriller complexe empli de personnages curieux, de souvenirs fragmentés, d’héritages dramatiques ainsi qu’un soupçon de fantastique.

Après trois saisons, la série Dark vient de se conclure de manière magistrale.

Pour autant, s’il y a bien un élément qui restera en mémoire, c’est l’opening title, le générique d’introduction de la série, crée par l’artiste allemand Lutz Lemke.

L’histoire s’ouvre avec justesse sur une séquence époustouflante qui dépeint et fragmente par des jeux de miroirs l’univers de la série, assemblant les pièces du puzzle en quelque chose d’étrange mais de superbement esthétique. Certains pourront peut-être ressentir de l’inconfort dans les combinaisons infinies et désarticulées des corps et des formes. Des portes se replient sur elles-mêmes, des yeux clignotent vers l’intérieur, des visages semblent se transformer en insectes…
Tel un jeu de pistes, il est plaisant de s’amuser à décrypter les images du générique. Cependant, il ne sera possible de comprendre véritablement leurs significations réelles qu’à l’issue du visionnage.
 

table d'émeraude

 
Le choix du kaléidoscope n’est d’ailleurs pas seulement esthétique mais porte une vraie signification. En effet, l’un des concept utilisé dans la série est la table d’émeraude. Il s’agit d’un texte célèbre de la littérature alchimique composé d’une douzaine de formules allégoriques et obscures, dont on peut retenir cette phrase qui est en parfaite corrélation avec le visuel du générique:

« Quod est inferius est sicut quod est superius; et quod est superius est sicut quod est inferius ». Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas.

Et pour celles et ceux qui s’intéressent aux génériques je vous invite à voir également le travail effectué sur l’opening title de cette autre série.